VENCE-INFO-MAG
Février 2016
Vence
Le 29 Février 2015
Compte-rendu du conseil municipal vu par la Courge
Dominique Roméo fait l'appel : pas d'absent, et une quinzaine de spectateurs, hum, ça menace d'être animé. Comment se fait-il qu'on soit si nombreux : serait-ce pour la piscine ou pour le budget ? Les deux, mon colonel (sic)
On vote à bulletins secrets les conseillers qui vont siéger au CCAS.
Puis on augmente Anne Ferrero de la démocratie participative de 70 euros car elle travaille trop et va travailler encore plus. Neuf abstentions. FN et opposition .
Puis Anne Sattonnet explique que "modification" n'est pas "révision" qui impose le PLU de la Métropole. La modification permet juste de changer la marque des cacahuètes. La rouspétance contre l'ancien PLU est allée au tribunal : résultat réduction des logements sociaux de 0, 0008% .
Mais on ne peut pas toucher aux zones protégées. Cependant, il n'y a plus de surface minimale pour bâtir. L'état nous somme de construire 148 logements sociaux par an, presque 500 en 3 ans. La solution est donc de conventionner nos logements. Il n'y aura pas de constructions sociales au Suve.
Autre information, si tu as un terrain inflammable ainsi que ton voisin, tu te mets d'accord avec lui pour construire une route pour les pompiers et hop, tout ce qui n'était pas constructible le devient, ainsi l'Etat en a-t-il décidé.
La Mairie donne aussi des sous pour rénover les façades (La Courge va demander un lifting)
Et enfin la piscine qui, à 45 ans, doit être mise aux normes. Puis couverte.... De la couverture gonflable à 6,2 millions à la structure en dur à 14 millions. Ce dernier projet inclut le dojo et les boules. Il y aurait un bassin extérieur agrandi pour 5 lignes d'eau de 25 mètres avec une eau chauffée. L'autre bassin surmonté d'un restaurant avec vue mer et baies vitrées, garde sa superficie. Le nombre des emplois nécessaires au fonctionnement sur 12 mois est de 19 permanents et 4 saisonniers, qui couteraient 1 million par an. On propose une DSP (délégation de service public) comme le tennis et le cinéma... Bon alors on va voter en décembre mais on va consulter les Vençois auparavant. (Si c'est bon, on est parti pour deux ans de travaux et une augmentation des impôts, ndt) : 9 abstentions "Un temps d'avance" et le FN .
Le canal de la Gravière va de Bouyon à Tourrettes donc passe sous Vence : le saviez-vous ?
A Vence nous avons 9000 résidences principales donc il faudrait 2280 logements sociaux or nous sommes à 5,4%, il y en a 380. Il en faudrait 148 par AN !! Les Vençois pourront interroger le bureau "Maison de l'Habitat" qui va s'ouvrir Place Victor Hugo (A. Mars )
Maintenant le budget . Restrictions, baisse des dotations de l'Etat et de la Métropole etc… Il faut faire une épargne. Le brut, le net, l'épargne négative ?? Perte des recettes ? C'est trop dur pour une cervelle de Courge. Il y a même une taxe sur les mutations volatiles, je comprends juste pourquoi il n'y a pas de coqs qui chantent à l'aurore.
Plein de belles idées annoncées par M. le maire (mais pas de sous souligné par La Courge) et aussi par les oppositions. Donc il va falloir augmenter les impôts ou bien mettre la cantine à 5 euros, l'augmentation du prix des services ??? Oups, il est 18h20, ça fait 3h20 qu'on est là et il faut encore parler de la fourrière à la Sine.
Je suis désolée, je ne peux pas vous raconter la fin, j'ai une autre réunion à 18h30 .
En vrai, je les ai croisés à l'issue de nos réunions, il était 20 heures .
Bonne nuit !
La Courge
Le 26 février 2016
Mise à l'honneur de 5 créateurs entrepreneurs vençois
A l'invitation de Monsieur le Maire, Loïc Dombreval et de Sébastien Bertoni, président d'initiative Nice Côte d'Azur, cinq entrepreneurs vençois sont mis à l'honneur ce vendredi dans la salle du Conseil. Après un discours rappelant la vitalité entrepreneuriale de Vence et les initiatives associatives, publiques et privées, notamment à travers la très active association P.A.J.E, au service des créateurs d'entreprise à Vence, Monsieur le Maire rappelle les enjeux énormes de la région en matière d'emploi.
En effet en ces temps difficiles où la région PACA est une des championnes du taux de chômage (12%, soit 2 point au dessus de la moyenne nationale) et où plus de 25.000 offres d'emploi ne sont pas pourvues, il est crucial de mettre en oeuvre des solutions d'avenir afin de remporter la bataille pour l'emploi, chantier majeur de ces prochaines années.
Sébastien Bertoni, présent en sa qualité de président d'Initiative NCA, plateforme de soutien aux porteurs de projets économiques, rappelle que 147 projets ont été financé en 2015.
Cinq de ces projets ont été réalisé à Vence, et ce sont ces entrepreneurs que la mairie souhaite mettre en avant aujourd'hui en les accueillant et en leur assurant soutien et écoute dans leurs activités respectives.
Ainsi Maribel Sagasta, propriétaire du restaurant La Onda, 3 rue de la PLace Vieille - spécialités ibériques et tapas, Anne Renouard, créatrice de l'association ADAMA, services d'aide et maintien à domicile (3 agences, à Vence, Cagnes sur Mer et Antibes), Graciella Giordanengo, créatrice du centre de bien-être O Zen, avenue Marcellin Maurel, Olivier Kaufman et Lucas Pigaglio, repreneurs du célèbre restaurant La Litote place de l'Évêché, cuisine gastronomique fine et originale
du chef Olivier, ou encore Pascal Richoux, propriétaire du centre de contrôle technique Dekra, route de Cagnes, se sont vu soutenus, puis encouragés et enfin félicités pour leur entreprise et leur réussite pour certains.
Réussite que l'on souhaite également à Marie-Jeanne Boulanger et Brigitte Simonian restauratrice en devenir , leur restaurant Chez Z'Elles, rue du Peyra, spécialités arméniennes ouvrira ses portes de au mois de mars.
Amis et lecteurs vençois, savez-vous quelle chance nous avons d'être entourés de si bonnes tables, de tant de services et de savoir-faire?
Notre pouvoir immense face à la crise qui passe, fait trois ptits tours et puis s'en va, en menacant de revenir, c'est d'être clair, ferme et sans appel sur notre façon de consommer.... du local, du local, du local.
Hélène Legris
Pour aller plus loin :
http://www.vence.fr/p-a-j-e-des-coachs-pour-l-emploi?lang=fr
Le 26 février 2016
Conférence sur Antoni Gaudi à la Médiathèque
Un nouveau rendez-vous nous est proposé par l’Université dans la Vie, le professeur Monique Delhom nous parle d’ Antoni Gaudi i Cornet, dit Gaudi, l’architecte inspiré de Barcelone.
Une des œuvres maîtresses de celui qui est considéré comme le principal représentant de l’art nouveau est la Sagrada Familia, la cathédrale des anges. Une œuvre particulièrement originale conçue comme un poème mystique avec de grandes audaces de construction, et qui a la particularité d’être toujours inachevée. C’est le monument le plus visité d’Espagne. Pourtant la carrière de Gaudi avait commencé de manière modeste, en concevant les lampadaires d’une place de Barcelone.
D’autres réalisations vont lui apporter notoriété mais aussi critiques. Sept bâtiments construits par l’architecte Antoni Gaudí à Barcelone, ou à proximité, ont été inscrits sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO : le parc Güell, le palais Güell et la Casa Mila en 1984 ; la liste a été étendue en 2005 à la Casa Vicens, la façade de la Nativité et la crypte de la cathédrale de la Sagrada Familia, la Casa Batlló et la crypte de la Colònia Güell. L'inscription de ces œuvres a été justifiée notamment par leur caractère innovant, et leur influence majeure sur le développement de l’architecture et de la construction, tant résidentielle que publique.
De même, il a lui-même conçu de nombreuses sculptures de la Sagrada Familia, en appliquant une curieuse méthode de travail qu'il avait imaginée : en premier lieu, il se livrait à une étude anatomique approfondie de la silhouette, en se concentrant sur les articulations.
Pour cela, il a étudié minutieusement la structure du squelette humain. Parfois, il se servait de poupées de fils de fer pour tester la posture adéquate pour la silhouette à sculpter. Dans un deuxième temps, il réalisait des photographies des modèles, en utilisant un système de miroirs qui fournissaient de nombreuses perspectives. Ensuite, il réalisait des moulages en plâtre des silhouettes, de personnes comme d'animaux (un jour, il dut même hisser un âne pour le voir se mouvoir). À partir de ces modèles, il modifiait les proportions, de façon à obtenir une vision parfaite de la silhouette, en fonction de sa situation dans l'église (d'autant plus grandes qu'elles étaient élevées). En dernier lieu, il sculptait la pierre.
Par l’importance de son œuvre et son caractère profondément original, cet architecte hors du commun n’a pas eu vraiment d’adeptes, mais aura influencé des peintres comme Picasso ou Salvador Dali.
Raymond ARDISSON
Le 22 février 2016
Portraits en mode sonore
Il a de très nombreux souvenirs qui s’étalent sur plus de 88 années d’existence, il a connu les repas frugaux dans la ferme, les fleurs d’oranger à la tonne, le poing levé dans les rues de Vence en 1936 au rythme de L’Internationale, la déclaration de la guerre et le maquis… Il a essayé plusieurs métiers, créé la première superette dans la Cité historique, peint, sculpté, dansé…
« Il », c’est Lucien, Lucien ISOARDI, qui répond aux questions de Jean-Claude HUBI, il est le second Vençois témoin du passé après Jacqueline Turcan-Rougeot dont nous avions parlé il y a quelques semaines. Les anciens se racontent et racontent le passé face à la caméra des Éditions de la Lubiane, tour à tour, avec souvent force détails. D’autres suivront, en espérant qu’il y en ait le plus possible ! Des instants de vie transmis avec les mots à montrer aux générations futures.
Nelly Orengo
Le 20 février 2016
Concours de chant à Vence
De la papèterie à la chanson il n'y a qu'un temps, celui de la Voix, de la Scène et des Lumlères.
La demi-finale nous révèle les futurs talents qui se dévoileront le 30 avril prochain, dans une nouvelle salle récemment construite chez nos voisins cagnois, à Cap Cinéma du Polygone Riviera.
Des jeunes de moins de 17 ans, des jeunes de 17 à 29 ans et les jeunes de plus de 29 ans. Chacun y livre son émotion et fait vibrer les cordes, alors qu'Emmanuel Hauvel anime la soirée avec beaucoup d'humour et de simplicité pour détendre les prétendants au titre.
Le jury est attentif, une restauration rapide est proposée au fond de la salle, et les techniciens du son veillent au bon déroulement du spectacle !
Une soirée pleine de surprises et de frissons qui laisse augurer de la qualité du spectacle final.
Nelly Orengo
Le 20 février 2016
Vernissage de l'exposition de Warhol à Basquiat
La foule se presse autour du vieux frêne, dernière sentinelle en faction sur la place du château de Villeneuve. En toile de fond, la chapelle Matisse est aux premières loges comme toujours, témoin de la vitalité culturelle de Vence. Au sommet des marches du château, un pupitre et des grappes d'officiels de-ci de-là laissent à penser qu'un événement se prépare.
Et quel événement ! Basquiat et Warhol réunis comme au temps de la Factory, le temps d'une exposition vençoise. Dans l'air la voix de Bowie, comme une évidence pour accompagner ces artistes, icônes d'une époque que la mort de Ziggy Stardust vient bel et bien de clôre.
Vence rayonne comme une étape incontournable pour les amoureux d'art contemporain, d'art brut, d'art fort, grâce à un homme, Yvon Lambert qui, une fois encore, nous fait partager quelques pièces majeures de sa collection personnelle, assemblée au contact des plus grands qu'il a découverts, soutenus, et fait connaître. Outre les deux géants qui se partagent le titre de l'exposition, Blais, Twombly, Shnabel ou encore Monk, sont exposés dans des œuvres qui s'articulent autour de graffitis, de la figuration libre, dans une expression nerveuse et agitée, sombre et tout en secret ou juvénile et pleine de vie, car c'est de la peinture sous toutes ses formes dont il s'agit à travers cette exposition.
Le photographe Louis Jammes est également mis à l'honneur dans une magnifique collection de photos de Basquiat très intimes, ou encore ce portrait magistral de Lou Reed semblant surgir des dentelles ornant nos souvenirs de jeunesse.
Décidément, il semblerait que les fantômes underground planent dans les salles du château, la représentation de la mort y étant omniprésente, à travers le « Gisant » dessin au fusain d'Abdessemed, ou encore la série « Electric Chairs » de Warhol.
Mais surtout c'est l'effet que vous fait cette toile majeure de Basquiat, « Asbestos », qui illustre d'ailleurs l'exposition, figure mi-Santa Muerte, mi-Faucheuse qui vous guette et semble vous envelopper lorsque vous montez les escaliers menant au deuxième étage du château, comme si la Mort elle-même vous murmurait, à la manière d'un Villon : « Frères humains, qui après nous vivez, N'ayez les cœurs contre nous endurcis, Car, si pitié de nous pauvres avez, Dieu en aura plus tôt de vous mercis. ... ».
Quant à vous, tant qu'à être en vie, profitez, foncez et échappez-vous le temps d'une expo, Basquiat et Warhol à Vence, c'est historique !
Hélène Legris
De Warhol à Basquiat, du 20 février au 22 mai 2016, Château musée de Villeneuve à Vence
Les 19 et 20 février 2016
Vence-Maghreb ouvre les portes de la salle des prières
Pendant deux journées l'association "Vence-Maghreb" accueille tout public pour échanger et partager. Vendredi, jour où les musulmans se rassemblent pour la prière du midi, l'imam Mohamed Belajham prononce un sermon en français à l'occasion de ces portes ouvertes. A l'issue du prêche, l'imam répond à toutes les questions d'actualité ou de culte.
Samedi, accueillis par l'ancien président de l'association, Mohamed Majoubi, les visiteurs ont droit à une collation à base de brochettes de viande et de côtes d'agneau. L'ambiance est chaleureuse, le soleil luit.
Pour notre reportage vidéo, Sadok Ben Abdeljelil, le nouveau président, nous reçoit dans la salle des prières aménagée depuis 2004 et nous confie les objectifs de ces deux journées à savoir mieux dialoguer pour mieux se connaître pour mieux vivre ensemble. Deux journées réussies à en croire le nombre de participants.
Marcel Orengo
Le 19 février 2016
TANIA TUNES LARSEN au "Coin des Arts"
Clic clac Kodak !... À 11 ans Tania reçoit un appareil photo. Elle capture tout ce qui est autour d'elle. Le résultat la déçoit. Alors elle laisse aller son inspiration mais aussi le hasard du moment.
Aujourd'hui ses photos-tableaux sont des instants remplis de poésie et de romantisme. Les couleurs se mêlent, se fondent sans aucun recours à la "photoshopisation" qui n'est que de la haute trahison comme tient à le préciser la photographe à LAUREM, propriétaire de l'atelier. Alors, quelle technique emploie Tania ? Elle ne nous le dira pas car la technique l'importe peu face à l'émotion procurée devant une œuvre, statue, peinture, photo... Son intérêt se porte sur l'ambiance créée par la photo sur la photo.
Une exposition à découvrir pendant tout le mois de février au "Coin des Arts" 82 avenue des poilus à Vence.
Marcel Orengo
Le 15 février 2016
Remise de chèque à La Vençoise par l'OCSV
L'association de bénévoles OCSV (On Compte Sur Vous), présidé par Jacques Culioli, a remis un chèque de 4500€ à Gérard Brami, directeur de l'EHPAD La Vençoise, pour contribuer à l'ouverture d'une unité Alzheimer au sein du nouveau pôle de gérontologie de leur établissement.
Loic Dombreval, maire de Vence et président du conseil d'administration de la Vençoise, a tenu à remercier l'OCSV pour leur don. Il a souligné l'importance de la création de cette unité pour les malades et pour les proches. Il a également rappelé les actions menées par l’association depuis plusieurs années notamment pour l'association Perce Neige, l'E.P.I.S.E.P. ( recherche sur la sclérose en plaque et l'épilepsie), ADERTU (recherche sur les tumeurs cérébrales), Lutins et Lucioles (association qui œuvre auprès des enfants atteints de cancer) et pour l'association "Cancer du sein" à Grasse.
Ainsi les bénévoles d’OCSV s’impliquent toute l’année dans de nombreuses manifestations afin de récolter des fonds.
Ils nous invitent à nous rendre à leur aïoli annuel qui aura lieu le 12 juin place du Maréchal Juin. Et n'oublions pas la devise de l'association: On Compte Sur Vous.
Isabelle & Jean Seguin
Le 13 février 2016
SOIRÉE CHANSON FRANÇAISE AVEC «NUITS D’AVRIL»
En avril 2013, Evelyne Verdure, enseignante, et Didier Maria font la connaissance à une soirée chanson à Nice et depuis ils ne se quittent plus. Tous les deux sont amoureux de la chanson française et forment le duo « Nuits d’avril », comme un souvenir de leur rencontre. Pour eux, la chanson française rappelle l’enfance de chacun, mais aussi l’histoire, la culture et la civilisation de la France; on exprime des désirs, des sentiments, des opinions… Au cours de leurs animations, ils privilégient la simplicité, la convivialité et la gaieté partagées. À la Salle des Meules ils font un petit tour de la chanson française en interprétant des chansons phares qui ont marqué une génération et qui cachent des histoires. Michel Delpech, Edith Piaf, Henri Salvador, Dalida, Charles Aznavour – voilà seulement cinq de tous les artistes cités ce soir. À travers des anecdotes on apprend, tout en s’amusant, des informations sur le lien entre différents artistes, sur l’origine de certaines chansons. À la fin, Evelyne – comme toute bonne enseignante – nous pose des questions pour vérifier si on a bien appris les leçons. 16/16 – nous avons été des bons élèves!
Natalia Florescu
Le 12 février 2016
Noces d'or et de diamant à Vence
C'est au nom du conseil municipal que Monsieur le maire, Loïc Dombreval, a félicité Fabienne et Jackie Sintes pour leurs noces d'or et Georgette et Pierre Jeannot pour leurs noces de diamant. En cinquante et soixante ans de vie commune, ces deux couples ont traversé des moments de joie, tel que le bonheur d'avoir une grande famille unie, mais aussi des périodes très difficiles. Ils ont surmonté ces épreuves sans faillir à la parole donnée et en respectant l'engagement pris des décennies auparavant.
La cérémonie s'est terminée par la remise de la médaille de la ville et de bouquets de fleurs pour ces dames. Après quelques clichés destinés à immortaliser ce moment si particulier, toute l'assemblée a été conviée à un buffet pour trinquer en l'honneur de ces deux couples méritants.
Isabelle & Jean Seguin
Le 9 février 2016
Dis-moi, la poésie, ça rime à quoi ?
{Yves Ughes]
Vence a obtenu le “label ville en poésie”. Le directeur artistique du Printemps des Poètes est venu l’installer ce mardi 9 février.
Tout cela semble très bien. Mais qu’en est-il réellement ? Quel est l’intérêt de tout cela ? La poésie, à quoi ça rime ?
Le Label “ville en poésie” est attribué aux communes qui ont fait de la poésie un vecteur fort de leur politique culturelle. Dans les Alpes-Maritimes, quatre villes peuvent s’en réclamer : Coaraze, Châteauneuf, Vallauris et…Vence. 67 dans toute la France.
Pourquoi donc, alors que les problèmes sont multiples, au quotidien et dans le concret, aller ainsi s’intéresser à ce point à la poésie ?
N’est-elle pas une “jolie” chose à laquelle on se consacre quand tout est accompli ? Une activité du dimanche pour dire la nature et les émois du coucher de soleil ? Une activité touchante certes, mais factice et relevant de la déclamation du jour de la fête des mères ? De la récitation obligée de l’école primaire ? Et les poètes, ne sont-ils pas ou “bien braves” ou complètement “allumés” ?
Il faut le courage d’une ville, d’une médiathèque et d’une équipe municipale, Maire en tête, avec son adjoint à la culture pour combattre tous ces clichés, ces lieux communs qui font écran, qui font obstacle et qui barrent le chemin au plus grand nombre alors que la poésie, comme tous les arts, est ouverte au plus grand nombre, à condition que l’on soit à la fois exigeant et disponible.
(...)
Le 9 février 2016
« LIBRES » - EXPOSITION DE PHOTOGRAPHIES
« J’ai bien aimé cet atelier de photographie car nous étions avec une adulte expérimentée dans cette activité. Nous avons commencé par observer un album qui contenait des photos sous tous les angles: vue du dessus, du dessous, des gros plans sur certains objets etc. Elizabeth nous a ensuite montré comment nous
servirdes appareils photo que nous avions apportés et nous avons pris des photos dans le jardin. Elle nous a aussi beaucoup aidés à manier les appareils, à bien les utiliser, ne pas les abimer, elle nous a conseillé les meilleures positions pour prendre les photos, pour qu’elles ne soient pas floues… Ensuite après en avoir pris beaucoup, nous avons commencé à faire des photos vues du dessus. Elizabeth nous prenait en photo sur un drap blanc où nous avions créé un paysage avec des objets venant de la maison.» Enola Carion est l’un des 40 enfants des écoles de Vence qui ont participé à ce projet mené par Elizabeth Choleva (photographe – créatrice d’histoires) dans le cadre des Nouvelles Activités Périscolaires. Les crayons deviennent les rayons d’une roue de vélo, le drap jaune se transforme en plage, les écharpes se métamorphosent en ailes de papillon. Des objets tout simples sont changés en métaphores visuelles: on pense l’image et on voit l’histoire derrière. En pantoufles, en chaussettes ou pieds nus, comme ces enfants, soyez LIBRES de visiter cette exposition à la Galerie Bleue, Salle des Meules, jusqu’au 20 février 2016.
Natalia Florescu
Pierre COSTA nous a quittés
Père de trois enfants et six petits-enfants, Emilie, Florence, Thibault Sattonnet, Julien et Jérémy Vercier et Antoine Costa,
Il était connu des vençois pour suivre régulièrement les réunions publiques de sa fille Anne Sattonnet, conseillère départementale du Canton de Vence et première adjointe.
Éric Ciotti, président du Conseil départemental lui a rendu un hommage que nous publions en document intégral.
« L’archéologie de la femme » par Elizabeth Choleva
[Joy]
Elizabeth Choleva nous donne à voir un ensemble de photos tirées sur bâches pouvant être exposées « dedans et dehors » procédé très pratique, la photo s’exhibant de plus en plus sur les murs en plein air … Elle reçoit d’ailleurs le soutien de l’association « De-Hors » pour l’art contemporain.
A l’origine du projet de l’artiste, le questionnement des modèles qui choisissent des objets établis de leur univers intime : passé, présent, et si possible futur …
L’archéologie est une science qui étudie les restes matériels laissés par les civilisations anciennes ou encore proches, comme ici toutes ces jeunes femmes encore parmi nous, dieu merci !
La ligne directrice de « l’archéologie de la femme » est donc la reconstitution ici de l’histoire de huit femmes. Au delà du concept et de la démarche sociologique qui pourraient se révéler par trop directifs et suspects de présupposés sur l’univers féminin, la symbolique, l’esthétique et l’interprétation de ce qui nous est exposé prennent heureusement le pas sur « l’aspect scientifique ». Nous entrevoyons, du moins nous l’espérons, se révéler l’âme, la personnalité, de celles qui se dévoilent et de celle qui les montre.
(...)
Le 6 février 2016
Les « boufet »
Les boufetaïres chassent les mauvais esprits et la pluie chasse les boufetaïres ce vendredi bruineux. Mais il en faut plus pour empêcher les danses de cette tradition provençale expliquée par Monique Baldelli (voir le lien ci-dessous) qui, dit-elle, se retrouve également dans le Jura sous le nom de « soufflaculs ».
C’est donc dans la salle du moulin que se retrouvent boufetaïres, arlequines et amateurs de la fête. L’ambiance est chaude, très chaude ! Les enfants ne sont pas les derniers de la fête organisée par l’association La Brissaudo, et au moment de brûler la lune noire, ils offrent aux flammes le symbole des cycles de la Nature, pendant que les grands dégustent un vin chaud et goûtent aux gourmandises préparées par certains commerçants vençois fidèles à la tradition.
Marcel Orengo
le 5 février 2016
Il fallait lire : Carne Levare.
Il y eut plusieurs présentations étymologiques du mot carnaval, mais la seule qui soit valable, authentifiée, estampillée par les graves et sérieuses autorités est la suivante : d’origine italienne (évidemment !) carne levare.
Car tout se passe entre carême et Pâques. Imaginez quarante jours pendant lesquels toute viande, tout aliment gras, tout aliment de goût étaient exclus de la table ! Et que dire des relations amoureuses ?
Il fallait passer par là pour se présenter (plus ou moins) pur à Pâques.
Mais pour que le carême fût accepté, avant de dire adieu à la viande, on pouvait s’en empiffrer, et les ventres pouvaient enfler, les nez pouvaient -par les déguisements- pousser en phallus, et le corps grotesque était autorisé à pousser ses excroissances. D’où le grotesque carnavalesque, dans tous ses excès corporels et tous ses déguisements autorisés. Il advenait même que, pour un temps, le monde fût inversé : le Seigneur devenait gueux, le manant seigneur et le forgeron, pour peu qu’on l’affublât de paille blonde sur la tête, se muait en gente demoiselle.
De là vient notre carnaval, et c’est heureux, car il occasionne de bien belles fêtes, notamment dans la jeunesse et la tradition estudiantine.
Le lycée Matisse ne pouvait y manquer. Il a souscrit à cette fête iconoclaste, et l’a illustrée avec énergie et jubilation. De la rue on pouvait entendre la sono qui accompagnait les danses endiablées des professeurs, le défilé du meilleur costume. Et il a suffi à notre équipe de se poster devant la sortie pour en capter l’inventivité, la joie, le partage d’une folie douce et heureuse.
Tout se bousculait en belle et colorée farandole. Des rires, des clins d’oeil, des poussettes et des poussins, des blues brothers et des lapins bleus, des daltons et des ratons, des pirates et des sirènes, des reines et des rapaces, des mafieux et des hideux, des ridés précoces et des folles de Chaillot, des bébés pampers et des arbres pamprés.
Et le tout s’est répandu dans la ville.
Qui a un jour évoqué “le péril jeune” ? La jeunesse irradie la ville de sa vie débordante. En témoigne la suite : avec des membres de l’association Podio (Pourquoi des poètes en ces temps de détresse ?) quatre lycéennes ont investi quinze lieux commerciaux ou artistiques en lisant des textes lié à l’esprit du lieu. “Enivrez-vous” à Azur Cave, bien entendu..un texte d’Henri Michaux à la Galerie Chave, au milieu des oeuvres plastiques de …Michaux. La recette de l’aïoli, selon Jean Giono, chez “Arts et Saveurs”, l’éternel féminin a été célébré avec Verlaine chez Caroline, et les “sonnet des voyelles” bien entendu en ce lieu de l’écrit qu’est “Multi-Services”.
Et que dire des terrasses de la Place du Grand Jardin ? Elles en redemandaient, et elles eurent, en prime ultime, un poème de René de Obaldia, Le Zizi perpétuel.
Tout est possible ici, la fête et la responsabilité des jeunes, les commerces accueillant la poésie, le délire et le rayonnement.
Où donc ? ici ? A Vence, comme de bien entendu.
Pour Vence-Info-Mag. Yves Ughes.
Le 5 février 2016
Forum citoyen ou « le bureau des pleurs »
[La Courge]
On attendait les habituelles revendications et on les a eues : circulation, trous dans la rue, lampadaires, parkings et couverture de la piscine. On a pu y adjoindre quelques nouveautés : pas assez de bancs, trop de moustiques et de fumées causées par les végétaux brûlés bien qu'interdits.
Et puis monsieur le Maire, d'humeur enjouée, a fait quelques révélations : bientôt un complexe aquatique, une collecte de déchets verts ainsi qu'un grand parking sous Gamm-Vert, et un rajeunissement des parcs d'enfants. Le repas républicain est reporté au printemps. Le projet Chagall réduit à 200 logements (sic), toujours à l'étude, comptera avec des espaces verts. Il commencera en 2018. Patrice Miran explique les pièges à moustiques grâce à de méchantes phéromones. Comme, finalement, le public citoyen s'est montré aimable, souriant et compréhensif, les conseillers présents à l'écoute, notre médiateur Michel Combe n'a pas eu à séparer les belligérants hargneux: il n'y en avait pas. Rendez-vous le prochain premier vendredi du mois en espérant une assistance nombreuse et une séance plus rock n'roll.
La Courge
Le 1er Février 2016
Conférence de Mr Bergeron
A la Bibliothèque pour Tous
Devant un public très nombreux et intéressé, Monsieur Bergeron a évoqué à la Bibliothèque Pour Tous, ses souvenirs de Directeur artistique du Casino de Beaulieu de 1956 à 1984.
Le Casino avait des exigences : « La présentation au moins une fois par semaine, de vedettes internationales à réputation consacrée »Le cabaret d'été était à l'extérieur, à proximité d'une ligne de chemin de fer, il fallait jongler donc avec la pluie et le bruit des trains comme le train de marchandises de 23h26 .…
(...)